Le "Sommet des forces terrestres africaines", ouvert dans la capitale nigériane Abuja, vise à rassembler la haute hiérarchie militaire des pays d'Afrique "pour un dialogue franc" sur la sécurité sur le continent, selon un communiqué de l'armée américaine daté du 10 avril.
Des représentants des armées angolaises, camerounaises, égyptiennes, kenyanes et rwandaises, participent notamment à ce sommet, où les menaces jihadistes contre le continent seront particulièrement évoquées, depuis les shebab à l'Est jusqu'à Boko Haram à l'Ouest, en passant par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) au Mali et au Niger.
Lire aussi : Niger: la version officielle sur la mort des soldats américains serait fausse
Les Etats-Unis avaient intensifié leur présence militaire dans plusieurs pays d'Afrique, pendant les mandats du président Barack Obama.
Une politique poursuivie par son successeur, Donald Trump. Peu avant d'être limogé en mars, le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson venait de terminer une tournée dans cinq pays d'Afrique, au cours de laquelle il a promis l'assistance militaire de Washington.