Un temps proche du régime d'Abdel Fattah al-Sissi, M. Abdelazim est devenu une figure de l'opposition à l'ancien maréchal. "Ma plus grande erreur est d'avoir participé à la campagne de M. Sissi" en 2014, peut-on lire sur son profile Twitter qui compte 752.000 abonnés.
M. Abdelazim a été appréhendé par la police samedi soir, a indiqué la même source sécuritaire, sans préciser les raisons de cette arrestation.
Celle-ci intervient dans un contexte de répression accrue contre les militants et figures de la société civile. Le parquet égyptien a placé jeudi le blogueur et journaliste Waël Abbas en détention préventive pour 15 jours après l'avoir interrogé sur ses liens avec "un groupe terroriste", selon son avocat.
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Un autre blogueur, accusé de "prôner l'athéisme", Chérif Gaber, ou encore un jeune auteur de vidéos satiriques sur YouTube, Chadi Abouzeid, ont également été arrêtés au début du mois. Le journaliste et chercheur spécialiste du mouvement jihadiste dans le Sinaï Ismail Alexandrani a été condamné à dix ans de prison par une cour militaire égyptienne la semaine dernière, selon son avocat.
Le régime de M. Sissi, réélu avec plus de 97% des voix en avril, est régulièrement accusé par les défenseurs des droits de l'Homme de violer les libertés publiques et de museler la presse comme les opposants. Le gouvernement égyptien nie ces accusations, mettant en avant la lutte contre le "terrorisme" et la nécessité d'une stabilité politique en Egypte.