"Effectivement son passeport n'était pas en ordre mais on lui a laissé la possibilité de régulariser sur place", a déclaré une de ces sources jointes par l'AFP.
"Un laissez-passer provisoire de 15 jours lui a été délivré pour qu'il puisse se mettre en ordre", a complété une autre source proche du dossier.
L'interpellation a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi alors que Katumbi revenait en jet privé d'un déplacement en Israël, a rapporté l'agence de presse Belga, citant une information du quotidien flamand Het Laatste Nieuws.
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Il faisait une brève halte à Bruxelles avant un séjour prévu en Russie pour la Coupe de monde de football, selon ces mêmes sources.
En contrôlant son passeport la police belge a découvert qu'"une fausse page d'identité" y avait été jointe.
"C'est bien son identité qui figure mais la page a été rajoutée, elle ne fait pas partie du passeport d'origine. La police de Zaventem l'a constaté", a-t-on encore souligné de source proche du dossier.
Désormais, Katumbi dispose de deux semaines pour régulariser sa situation auprès de l'ambassade de la République démocratique du Congo (RDC) à Bruxelles. L'agence Belga évoque une démarche possiblement "compliquée" par son statut d'opposant au président congolais Joseph Kabila.
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En mars, Moïse Katumbi avait lancé en Afrique du Sud Ensemble pour le changement, considérée comme une machine pour gagner l'élection présidentielle congolaise prévue le 23 décembre, supposée désigner un successeur à Kabila.
La Constitution interdit à Kabila, au pouvoir depuis 2001 et dont le mandat a expiré le 20 décembre 2016, de se représenter. Mais ses détracteurs l'accusent de chercher des solutions pour rester au pouvoir.
L'acquittement surprise à La Haye le 8 juin d'un autre opposant, Jean-Pierre Bemba, attendu dans les prochains jours en Belgique où vit sa famille, est venu compliquer encore davantage les rapports de force politiques.
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Samedi dernier, lors d'une prise de parole via Skype devant des milliers des partisans réunis à Kinshasa, au lendemain de cet acquittement, Moïse Katumbi a de nouveau annoncé son retour imminent au pays.
Mais il ne peut cependant pas revenir en RDC sans risquer la prison en raison d'une condamnation dans une affaire immobilière dont il conteste le fondement.