La plus haute instance judiciaire de la Grande île annoncera d'ici à dimanche, après examen, la liste officielle des candidats autorisés à participer au scrutin des 7 novembre et 19 décembre prochains.
De cette pléthore de postulants - un record de 49 dossiers avaient été déposés en 2013 - émergent l'actuel président Hery Rajaonarimampianina, élu il y a cinq ans, et ses deux prédécesseurs, Andry Rajoelina (2009-2014) et Marc Ravalomanana (2002-2009).
Les deux frères ennemis de l'opposition avaient été interdits de candidature lors du dernier scrutin, dans le cadre d'un accord destiné à mettre un terme aux crises politiques à répétition qui avaient secoué l'île pauvre de l'océan Indien.
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Ravalomanana avait été contraint en 2009 de quitter le pouvoir à la suite d'un coup de force de l'armée, qui avait alors placé son jeune rival Rajoelina à la tête du pays.
Le prochain scrutin présidentiel, qui sera doublé d'élections législatives, se tient dans un climat politique tendu.
D'avril à juin, les partisans de l'opposition ont occupé la principale place de la capitale, Antananarivo, pour dénoncer les nouvelles lois électorales et exiger la démission du président Rajaonarimampianina, accusé de dérive autoritaire.
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La crise n'a pu s'achever qu'à la faveur de la nomination d'un gouvernement d'union nationale.
Comme la Constitution l'exige, le président Rajaonarimampianina, qui a annoncé la semaine dernière qu'il briguerait un nouveau mandat, devrait démissionner en septembre.
Dans la longue liste des candidats à sa succession dévoilée mardi figurent aussi d'anciens Premiers ministres, Jean Omer Beriziky, Jean Ravelonarivo ou Olivier Mahafaly Solonandrasana, ainsi que l'ex-président Didier Ratsiraka, 81 ans, qui a dirigé le pays d'une main de fer de 1975 à 1993.