Environ 300 partisans de M. Fayulu, rassemblés en centre-ville où ils voulaient tenir une réunion publique, s'en sont pris à une poignée de conducteurs de motos-taxis.
Les pro-Fayulu ont lancé des pierres à un groupe des motos-taxis, blessant gravement l'un d'entre eux à la tête, selon un journaliste de l'AFP. La police est rapidement intervenue pour s'interposer et pour les disperser.
M. Fayulu, qui se proclame président élu, tente depuis lundi matin de rassembler ses troupes devant le siège de son parti et de ses alliés du Mouvement de libération du Congo (MLC).
Un journaliste d'Actualité.cd "a été brutalisé par les policiers" devant le siège du MLC, rapporte le site d'information congolais.
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"Plusieurs policiers l’ont pris à partie et son téléphone a été jeté. Il s’en sort avec une blessure à la main gauche", ajoute le site. D'autres journalistes ont été brutalisés, cette fois-ci par les militants pro-Fayulu les accusant d'être proches de Félix Tshisekedi, selon la même source.
L'entourage de M. Fayulu avait indiqué qu'à défaut de meeting, l'opposant allait tenir une conférence de presse.
La situation étaient plutôt normale dans le reste de la ville et même dans le quartier où les heurts ont eu lieu. L'élection de M. Tshisekedi a été validée par la Cour constitutionnelle dans la nuit de samedi à dimanche.
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Elle est contestée par Martin Fayulu, qui se déclaré vainqueur de l'élection à un tour avec 60% des voix, et accuse M. Tshisekedi d'être complice d'un "putsch électoral" orchestré par le président sortant Joseph Kabila.
M. Tshisekedi doit succèder au président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 18 ans, à l'issue de la présidentielle du 30 décembre. Son investiture pourrait intervenir jeudi, selon des sources concordantes.