Au Conseil de sécurité, dont la Belgique est récemment devenue membre non permanent pour deux ans, "il va falloir continuer à suivre ce dossier, voir si un réel changement est possible", a souligné Didier Reynders.
"En République démocratique du Congo, nous avons félicité le (nouveau) président, à lui de montrer qu'on va vers la libération de prisonniers politiques, vers une reprise de relations plus normales avec l'Union européenne", a insisté le ministre dont le pays est une ex-puissance coloniale au Congo.
Lire aussi : Vidéo. RD Congo: Kabila sort de son bureau pour laisser entre Tshisekedi
L'opposant Félix Tshisekedi est officiellement devenu jeudi le cinquième président de la République démocratique du Congo, sous les yeux de son prédécesseur Joseph Kabila, après une élection controversée dont les résultats ont été constestés par un autre opposant, Martin Fayulu.
"J'espère qu'on va surtout voir le pays changer de gouvernance, puisque c'est un pays qui dispose de moyens extraordinaires, de ressources très importantes alors que l'essentiel de sa population reste très pauvre. C'est là qu'on attend surtout le changement", a aussi déclaré le ministre belge, en marque d'une réunion ministérielle du Conseil de sécurité sur le lien entre climat et paix.
Selon lui, la "réorientation politique" espérée par la Belgique devrait se traduire aussi par une ouverture de "l'espace public" et le retour au pays d'exilés. Un "changement de gouvernance" devrait permettre à "ce pays qui dispose de moyens fabuleux" d'en "faire bénéficier, par une bonne redistribution, l'essentiel de la population et donc la sortir de la pauvreté", a-t-il enfin précisé.