Quelque 165 combattants ont rejoint le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (CNDDR). Cet organisme est chargé d’offrir un cadre d’accueil et de réintégration sociale aux repentis de la secte terroriste Boko Haram, qui sévit dans la région de l’Extrême-Nord, et aux membres des groupes armés des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
tel est le bilan des opérations menées dans ces trois régions depuis la création de ce comité, le 30 novembre dernier, a annoncé son coordonnateur, Faï Yengo Francis, lors d’une réunion du Comité directeur de l’organisme ce mardi 7 mai à Yaoundé, la capitale.
Lire aussi : Cameroun: près de 200 ex-jihadistes de Boko Haram rentrent volontairement au pays
Selon les chiffres communiqués à cet effet, 109 de ces repentis ont déposé les armes à Mora, localité de l’Extrême-Nord frontalière du Nigeria. Dans la zone anglophone secouée par une crise sécuritaire depuis fin 2016, 21 séparatistes ont intégré le programme à Bamenda, capitale régionale du Nord-Ouest et bastion de la contestation anglophone, et 35 autres à Buea, chef-lieu de la région du Sud-Ouest.
Par cet acte, ces anciens combattants ont décidé de répondre favorablement à «l’offre de paix» du président de la République, qui les avait appelé à déposer les armes dans son discours de fin d’année.
Lire aussi : Cameroun. Crise anglophone: les leaders séparatistes récusent leur nationalité camerounaise
«Cette initiative offre une porte de sortie honorable à ces ex-combattants, ainsi qu’une perspective de réinsertion sociale. Elle devrait permettre le retour au calme et à une vie normale», avait, à cette occasion, déclaré le chef de l’Etat, Paul Biya, réélu pour un septième mandat à la tête du pays à l’issue du scrutin présidentiel du 7 octobre 2018.