"L'ingérence extérieure persistante alimente la crise (...) En particulier, nous insistons sur la nécessité d'éviter (...) des actions qui créent un prétexte pour une ingérence extérieure, qui est contraire aux intérêts du peuple libyen autant qu'aux intérêts européens", affirment dans un communiqué commun Borrell et les ministres des Affaires étrangères de France, d'Allemagne, du Royaume-Uni et d'Italie, réunis mardi à Bruxelles.
Interrogé par des journalistes sur un communiqué commun condamnant l’“ingérence étrangère" sans plus de précision, il a souligné: “C’est évident que cela fait référence à la décision turque d’intervenir avec des troupes (au sol) en Libye, qui est quelque chose que nous rejetons et qui accroît nos inquiétudes sur la situation" dans ce pays.
"Nous rejetons cela, qui ne fait qu'accroître nos préoccupations sur la situation en Libye", a-t-il ajouté.