"Pour l'instant, il s'agit de respecter les restrictions mises en place par le gouvernement. Nous devrons peut-être faire appel à l'armée pour expliquer aux gens les bonnes pratiques relatives à l'hygiène et les inciter à prendre les précautions nécessaires", a dit Mkhize dans un entretien au journal dominical sud-africain, Sunday Times.
Selon des chiffres rendus publics samedi par le ministère sud-africain de la Santé, le nombre des infections avérées au Coronavirus a augmenté à 240 dans le pays, soit 38 cas de plus par rapport aux chiffres publiés vendredi.
Le ministre sud-africain a précisé que "si ces mesures ne fonctionnent pas, le gouvernement procédera au confinement de zones spécifiques identifiées comme des épicentres du virus, et si cela ne marche toujours pas, un confinement national sera le dernier recours avant de décréter l'état d'urgence".
Lire aussi : Vidéo. Coronavirus: Afrique du Sud, gouvernement et experts annoncent des projections très inquiétantes
"Avant de déployer l'armée, l'action du gouvernement sera déterminée par la vitesse à laquelle le virus se propage", a-t-il dit, ajoutant que son pays œuvre pour éviter une transmission interne explosive.
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, s'était dit préoccupé par la hausse continue du nombre de cas confirmés, appelant les Sud-Africains à respecter les consignes du gouvernement.
Le chef d’Etat sud-africain avait proclamé l’état de catastrophe nationale dans son pays, annonçant, dans la foulée, une batterie de mesures dont l’interdiction des rassemblements publics de plus de 100 personnes et la fermeture des écoles.
Ramaphosa devra présider dimanche une réunion du Conseil national de commandement pour évaluer la mise en œuvre des mesures de prévention annoncées.