La Cour constitutionnelle du Cameroun a proclamé le 7 avril dernier, les résultats des législatives partielles organisées dans 11 circonscriptions des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le résultat est sans appel. En effet, le parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), remporte l'ensemble des 13 sièges en jeu, devant les cinq autres formations politiques en lice. Soit en l'occurrence, douze sièges dans le Nord-Ouest et un siège dans la circonscription électorale du Lebialem, dans le Sud-Ouest.
Un résultat qui permet au RDPC d'asseoir davantage son emprise à l'Assemblée nationale, avec 152 députés sur 180 au total. Le RDPC devance l'Union nationale pour la démocratie et le progrès ( 7 sièges), le Social Democratic Front (5), le Parti camerounais pour la réconciliation et le progrès (5), l'UDC (4), le FSNC (3), le MDR (2) et l'UMS (2).
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Seul hic, le taux de participation, qui est de 9,5%, soit environ 40.000 votants sur les quelque 423.000 inscrits sur les listes électorales. Ce, dans un contexte marqué par la crise sociopolitique qui persiste dans les deux régions, couplé à la lutte contre la pandémie du coronavirus.
Pour mémoire, à l'issue du scrutin du 9 février dernier, la Cour constitutionnelle avait annulé les élections dans lesdites circonscriptions à l'issue du contentieux post-électoral. Ce, après les recours introduits par le Social Democratic Front (SDF,) au sujet «d'irrégularités» lors du déroulement du vote. Entre autres, la délocalisation de bureaux de vote par Elecam, l'organe en charge de l'organisation du scrutin.
