La MANUL a aussi dit prendre note avec une "vive préoccupation" des informations faisant état d'attaques contre des civils et d'allégations de violations des droits de l'homme dans des villes côtières occidentales récemment saisies par les forces du gouvernement d'accord national (GNA) et a condamné les bombardement aveugles menés par les forces de l'Armée nationale libyenne (LNA) avec des roquettes contre la capitale Tripoli, dont beaucoup ont atterri dans des quartiers résidentiels et fait des victimes.
Lire aussi : Libye: deux villes stratégiques de Haftar tombent aux mains du gouvernement d'union nationale
La mission onusienne, qui a averti que les actes de représailles aggraveront encore le conflit et mèneront à un cycle de vengeance qui menace le tissu social en Libye, a appelé les parties au conflit à la désescalade et au respect immédiat des appels répétés du Secrétaire général et des partenaires internationaux à une trêve humanitaire.
Parallèlement, la Libye a signalé 35 cas de COVID-19, dont un décès. Selon l’ONU, le pays court un risque élevé de propagation du virus en raison du conflit prolongé, de l'insécurité persistante et d'un système de santé faible.
