"Le Soudan pense que la réunion au niveau des ministres ne peut pas résoudre les problèmes en suspens et que cela doit se faire au niveau des dirigeants des trois pays", a déclaré à la presse Yasser Abbas.
La veille, il avait révélé que ses homologues égyptien et éthiopien et lui, réunis en visioconférence, avaient échoué à se mettre d'accord sur un texte commun. "La manière de négocier doit elle aussi changer afin que les observateurs de l'Union européenne (UE) et des Etats-Unis deviennent des médiateurs sous les auspices de l'Union africaine (UA)", a-t-il ajouté.
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Addis Abeba estime que le Grand barrage de la Renaissance (Gerd) est essentiel à son développement économique et à son électrification tandis que Khartoum et Le Caire craignent que le futur plus grand barrage hydroélectrique d'Afrique, haut de 145 mètres, ne restreigne leur accès à l'eau.
Le Soudan et l'Egypte insistent également sur le fait qu'un accord "doit inclure un mécanisme pour résoudre les disputes qui pourraient surgir" entre les trois pays.
Jusqu'à présent, Addis Abeba refuse un éventuel mécanisme, considérant que le barrage -dont la construction a commencé en 2011- lui appartient.