"En tant que membres de la Cédéao, nous devons respecter les règles constitutionnelles de nos pays respectifs, en particulier en termes de limitation des mandats" présidentiels, a-t-il déclaré lors du sommet de l'organisation lundi à Niamey.
Parmi les participants à ce somment dominé par le putsch du 18 août au Mali figuraient les présidents ivoirien Alassane Ouattara et guinéen Alpha Condé, qui brigueront tous deux un troisième mandat controversé en octobre.
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"La sous-région fait face à d'énorme défis, qu'il s'agisse de la situation socio-économique ou des questions de sécurité. La Cédéao ne peut pas se permettre une autre crise politique" liée à une prolongation de mandat, a estimé Buhari.
"Je demande à tous de résister à la tentation de se maintenir au pouvoir au-delà des limites constitutionnelles", a-t-il dit.
Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat militaire dans les années 1980, Buhari, un ancien général de 77 ans, a été élu en 2015 et réélu en 2019. Il s'est engagé à quitter le pouvoir au terme de son second mandat.