Des représentants du gouvernement de transition soudanais et de mouvement rebelles, ainsi que des diplomates tchadiens, qataris, égyptiens, de l'Union africaine et des Nations unies, ont participé à la cérémonie dans la capitale du Soudan du Sud voisin, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Nous avons conclu aujourd'hui un accord de paix. Nous sommes heureux. Nous avons accompli notre mission", a déclaré peu avant la signature le Sud-Soudanais Tutkew Gatluak, un des médiateurs.
Les autorités de Khartoum, un pouvoir hybride de militaires et de civils en place après une révolte populaire ayant mis fin en avril 2019 à 30 ans de dictature d'Omar el-Béchir, ont fait de la paix avec les rebelles leur priorité.
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Sous le régime Béchir, les rebelles issus de minorités ethniques s'estimaient marginalisés dans un pays confronté à une grave crise économique, ayant été notamment amputé des trois quarts de ses réserves de pétrole depuis l'indépendance du Soudan du Sud.
L'accord est composé de huit protocoles: propriété foncière, justice transitionnelle, réparations et compensations, développement du secteur nomade et pastoral, partage des richesses, partage du pouvoir et retour des réfugiés et déplacés.
Il stipule également le démantèlement à terme des groupes armés et l'intégration des combattants dans l'armée, qui devra être représentative de toutes les composantes de la société.