"Nous restons positifs!" a indiqué dans un tweet Mme Okonjo-Iweala, qui est opposée à la seule autre candidate encore en lice, la Sud-Coréenne Yoo Myung-hee.
A l'issue du troisième tour du processus de sélection du directeur général de l'OMC, les organisateurs ont annoncé mercredi que sur la base de leurs consultations avec l'ensemble des délégations, la candidate la mieux placée pour faire l'objet d'un consensus et obtenir le poste était Mme Okonjo-Iweala, qui se fait appeler Dr Ngozi.
Mais les Etats-Unis s'y sont opposés, empêchant ainsi pour le moment que l'ex-numéro deux de la Banque mondiale devienne la première femme et première africaine à prendre les rênes de l'OMC.
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Depuis Washington, les services du représentant américain au commerce (USTR) ont souligné que la candidate sud-coréenne a "toutes les compétences requises pour diriger de manière efficace l'organisation".
Cette décision a plongé l'OMC dans une incertitude plus grande encore, alors que l'institution dont les décisions sont habituellement prises par consensus est privée de chef depuis le départ fin août du Brésilien Roberto Azevedo, parti pour raisons familiales.
Le veto américain ayant grippé le processus de sélection, les membres de l'OMC ont prévu de se réunir le 9 novembre à Genève, après l'élection américaine du 3, pour décider de la suite. En cas de désaccord, un vote est possible mais l'OMC n'y a jamais eu recours.
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En attendant, l'ancienne ministre des Affaires étrangères et des Finances du Nigeria s'est dite "très honorée d'avoir été déclarée comme étant la candidate bénéficiant du soutien le plus large parmi les membres" de l'institution "et la plus susceptible de faire l'objet d'un consensus".
"Nous passons à l'étape suivante le 9 novembre, malgré les accrocs", a-t-elle tweeté.