Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo s'est dit "profondément préoccupé" par les informations d'attaques du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), le parti au pouvoir dans cette région, contre des bases de l'armée au Tigré.
"Nous sommes attristés par la perte tragique de vies humaines et exhortons à des mesures immédiates pour rétablir la paix et engager une désescalade des tensions", a-t-il ajouté dans un communiqué.
"La protection de la sûreté et de la sécurité des civils est essentielle", a-t-il insisté.
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Les tensions n'ont cessé de s'aggraver ces dernières semaines entre d'une part le gouvernement fédéral d'Addis Abeba et de l'autre, le gouvernement régional du Tigré, dirigé par l'ancienne élite politique du pays.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a annoncé mercredi le lancement d'une opération militaire contre le Tigré, qu'il accuse d'avoir mené une attaque meurtrière contre une base de l'armée fédérale.
Les développements militaires des dernières heures font craindre aux observateurs un risque d'un long conflit dévastateur, susceptible de menacer la stabilité déjà fragile du deuxième pays le plus peuplé du continent avec plus de 100 millions d'habitants.