Les roquettes sont tombées aux alentours des aéroports des villes de Gondar et de Bahir Dar, la capitale régionale de l'Amhara, située à environ 200 km de la frontière avec celle du Tigré, causant des "dégâts", indique la cellule de crise du gouvernement, sans faire état de bilan humain.
Le président de la région du Tigré, Debretsion Gebremichael a dit samedi à l'AFP ne pas être au courant de ces tirs, mais rappelé que son parti, le Front de libération des peuples du Tigré (TPLF) qui dirige la région, considérait que "tout aéroport utilisé pour attaquer le Tigré serait une cible légitime".
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a lancé le 4 novembre une offensive militaire contre le TPLF qui défie son autorité depuis plusieurs mois et qu'il accuse d'avoir attaqué des bases de l'armée fédérale dans la région.
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"Dans la nuit du 13 novembre, des roquettes ont été tirées sur Bahir Dar et Gondar (environ 100 km au Nord de Bahir Dar, ndlr). Les zones des aéroports ont subi des dégâts", explique samedi la cellule de crise gouvernementale sur son compte Twitter.
"La junte du TPLF utilise les dernières munitions de son arsenal", poursuit-elle, précisant qu'une enquête est en cours.
De nombreux observateurs craignent que le conflit au Tigré n'entraîne l'Ethiopie et sa mosaïque d'ethnies dans une guerre communautaire.
Les tensions communautaires sont récurrentes entre communautés amhara et tigréennes.