A la tête du pays de 2009 à 2018, Zuma, 78 ans, est accusé d'avoir touché 4 millions de rands - environ 200.000 euros au cours actuel - de commissions de la société française Thales, en marge d'un énorme contrat d'armement attribué en 1999.
L'ancien chef de l’État, à l'époque vice-président, et le groupe d'électronique ont toujours nié ces accusations.
Le procès, qui devait initialement se tenir en mai, avait été repoussé en juin pour cause de pandémie de coronavirus puis en septembre pour des raisons administratives. L'audience avait de nouveau été repoussée, cette fois au 8 décembre.
"Le dossier est reporté provisoirement au 23 février 2021 pour la résolution de questions préalables au procès", a indiqué le juge Nompulelo Radebe, du tribunal de Pietermaritzburg.
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Ni Zuma ni le représentant de Thales n'étaient présents sur le banc des accusés.
Le magistrat a indiqué que le report allait permettre à la fois à la défense et à l'accusation de réclamer davantage de détails sur le dossier.
Les restrictions de voyages en raison de la pandémie de Covid-19 devront aussi être précisées, certains témoins vivant à l'étranger.
Jacob Zuma a été poussé à la démission de la présidence sud-africaine en février 2018, emporté par les nombreux scandales de corruption qui ont terni son règne.
Son successeur, Cyril Ramaphosa, a fait de la lutte anti-corruption l'un des piliers de sa présidence.