En dépit d’une conjoncture difficile, marquée par le «printemps arabe» et la recrudescence du terrorisme durant la décennie écoulée, l’Egypte est arrivée à drainer des touristes.
Ainsi, sur la décennie 2010-2019, selon les données de l’Agence centrale égyptienne pour la mobilisation publique et les statistiques (Central agency for public mobilization and statistics - Campas), le pays des Pharaons a accueilli 104,3 millions de touristes, soit une moyenne mensuelle de 8,8 millions de touristes par mois enregistrant un pic d’arrivées en 2010 avec 14,7 millions de visiteurs et un planché de 5,4 millions de touristes en 2016, conséquence de l’attentat terroriste du 31 octobre 2015 contre un avion de transport de touristes russes au-dessus du Sinaï égyptien et qui a fait 224 morts.
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Le pays avait renoué avec la hausse des arrivées de touristes au cours de ces dernières années grâce à l’amélioration de la situation sécuritaire, notamment au niveau des sites balnéaires et touristiques du pays. Ainsi, le nombre de touristes enregistrés en 2019 s’est établi à 13 millions de visiteurs, soit le chiffre le plus élevé depuis 2010.
Par origine, ce sont les touristes européens qui sont les plus nombreux à avoir visité le pays durant la décennie écoulée avec 70,7 millions de visiteurs, soit 67,80% des visiteurs, devant les touristes arabes (21,9 millions, soit 21,3% des arrivées), les Américains (3,6 millions de touristes, soit 3,5% des visiteurs) et les autres nationalités (6,6 millions de visiteurs, soit 6,4%).
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L’activité touristique durant la décennie 2010-2019 a permis à l’Egypte de drainer 84,30 milliards de dollars de recettes, soit une moyenne de plus de 7 milliards de dollars par mois, selon les données de la Banque centrale d’Egypte, compilées par Compas.
