"Conformément à la feuille de route de l'accord politique", Dbeibah a "remis à la présidence du Parlement élu ses propositions pour les portefeuilles ministériels", a indiqué son cabinet, qui n'a pas rendu publique la liste.
Une réunion de la Chambre des représentants consacrée au vote de confiance est prévue lundi prochain à Syrte, à mi-chemin entre la Tripolitaine (Ouest) et la Cyrénaïque (Est), les deux grandes régions libyennes qui se disputent le pouvoir, sur fond d'ingérences étrangères.
Dbeibah, un milliardaire originaire de Misrata dans l'Ouest, a été désigné Premier ministre intérimaire le 5 février par 75 délégués libyens de tous bords réunis à Genève sous l'égide de l'ONU, en même temps qu'un Conseil présidentiel de trois membres présidé par Mohamed Al-Manfi, originaire de l'Est.
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Selon la feuille de route du processus onusien ayant permis sa désignation, Dbeibah a jusqu'au 19 mars pour gagner la confiance d'un Parlement profondément divisé.
Son gouvernement, s'il parvient à le former, aura pour tâche d'unifier les institutions d'un pays miné par les divisions depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, et mener la transition jusqu'aux élections prévues le 24 décembre.
Abdel Hamid Dbeibah avait auparavant transmis au Parlement "la structure et la vision" de son gouvernement, mais pas sa composition.
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Le futur exécutif est censé remplacer aussi bien le Gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj, installé en 2016 à Tripoli et reconnu par l'ONU, que les autorités rivales basées dans l'Est.
Mis en place en vertu d'un précédent processus interlibyen au Maroc, le GNA n'a jamais réussi à obtenir la confiance du Parlement élu.