Dans un communiqué, le gouvernement centrafricain "déplore les pertes en vies humaines et les blessés au sein des armées tchadienne et centrafricaine", et accuse les rebelles centrafricains que ses soldats "poursuivaient" d'en être responsables. En outre, il "réaffirme" sa volonté de raffermir les relations "entre les deux peuples frères" et propose au Tchad "une mission d'enquête conjointe" sur ces heurts.
Bangui ne nie à aucun moment explicitement avoir pénétré en territoire tchadien, se bornant à situer les affrontements "à la frontière centrafricano-tchadienne" et n'évoque à aucun moment une quelconque "exécution", ni pour l'admettre ni pour la nier, dans un communiqué du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Ange Maxime Kazagui.
Dimanche matin, selon N'Djamena, des militaires centrafricains ont "attaqué" un poste militaire en territoire tchadien, tué un soldat sur place, enlevé cinq autres qu'ils ont "exécutés" en Centrafrique.
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Des sources onusiennes en Centrafrique et sécuritaires au Tchad ont affirmé que des militaires centrafricains et des paramilitaires russes d'un côté, des rebelles centrafricains et des soldats tchadiens de l'autre s'étaient affrontés dans un village côté tchadien.
Bangui accuse régulièrement le Tchad de soutenir des groupes armés et rebelles centrafricains.