"Je jure devant Dieu et le peuple malien de préserver en toute fidélité le régime républicain (...) de préserver les acquis démocratiques, de garantir l'unité nationale, l'indépendance de la patrie et l'intégrité du territoire national". C'est devant les sages de la Cour suprême et plusieurs personnalités que le jeune colonel a prononcé cette formule consacrée de prestation de serment.
A 37 ans, Assimi Goïta devient ainsi le quatrième Malien à présider une transition après feu Amadou Toumani Touré en 1991, le Pr Dioncounda Traoré, en 2013, et Bah N’Daw, en 2020.
Dans un discours très attendu, le nouveau président de la Transition compte travailler pour rassembler les Maliens des quatre coins du pays.
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Les Maliens appellent de tous leurs voeux à la réussite de la transition pour que le Mali sorte de l'impasse et le rétablissement de l'ordre républicain, mais aussi de la souveraineté nationale sur l'ensemble du territoire.
Après la cérémonie, la première décision forte du nouveau chef de l'Etat malien a été la signature du décret portant nomination de Choguel Kokala Maïga Premier ministre. Il satisfait ainsi à une exigence des partenaires internationaux de désigner un chef de gouvernement qui ne soit pas issu des rangs de l'armée. En même temps, il pose un acte politique fort, compte tenu du rôle joué par le M5-RFP dans la chute d'Ibrahim Boubacar Keïta.
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Les Maliens demandent aux autorités de la transition, de faire de la lutte contre les djihadistes, la sécurisation des personnes et de leurs biens, leur priorité.