Lac Tchad: un besoin de 559 millions de dollars pour secourir 2,6 millions de refugiés

Un soldat tchadien surveillant la traversée d'une pirogue au niveau du lac.

Un soldat tchadien surveillant la traversée d'une pirogue au niveau du lac. . DR

Le 26/09/2016 à 17h36, mis à jour le 26/09/2016 à 20h10

Revue de pressePour faire face à la crise humanitaire du Lac Tchad, les Nations Unies ont besoin de 559 millions de dollars d’ici la fin de l’année. En raison de du groupe terroriste Boko Haram, on recense plus de 6 millions de déplacés.

Kiosque le360 Afrique: Face à l’urgence humanitaire au niveau de la région du Lac Tchad, avec un nombre croissant de personnes menacées sévèrement par la faim en raison des actes terroristes perpétrés par Boko Haram, 15 organisations humanitaires ont tiré la sonnette d’alarme à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies qui s’est tenue le 23 septembre courant.

Face à l’augmentation sensible du nombre de refugiés au niveau de la région, les Nations Unies ont révisé les besoins d’urgence causée par la crise. Face à l’affluence des réfugiés, la demande a besoin de 559 millions de dollars d’ici la fin de l’année pour répondre aux besoins d’urgence causés par la crise. Selon news.aniamey.com, «les organisations estiment que faute de fonds supplémentaires, elles ne seront pas en mesure de venir en aide aux personnes les plus vulnérables, y compris dans les zones accessibles».

Selon le site d’information, «plus de 65.000 personnes vivent déjà en situation de famine dans certaines zones du nord-est du Nigeria, 6,3 millions de personnes vivent en situation d’insécurité alimentaire sévère au Nigéria, au Niger, au Tchad et au Cameroun. Parmi elles, 4,4 millions de personnes sont au Nigeria».

Et la situation est pire dans les zones de conflits. Selon Yannick Pouchalan, directeur pays pour Action contre la faim au Nigeria, cité par news.aniamey.com, «nous assistons à des scènes où des familles sont au bord de la famine. Si les organisations ne peuvent pas atteindre les communautés dabs les zones prises au piège par le conflit, nous assisterons à une catastrophe bien plus importante que celle à laquelle nous sommes actuellement confrontés». 

La situation est ainsi pire au niveau de l’Etat de Borno ou sévit Boko Haram. Le taux de malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans y dépasse les 50%.

Face à cette situation, les organisations humanitaires cherchent à mobiliser 143 millions de dollars d’ici la fin de l’année en cours.

Par Kofi Gabriel
Le 26/09/2016 à 17h36, mis à jour le 26/09/2016 à 20h10