C’est hier samedi 15 octobre que s’affrontait tout ce que les universités d’Afrique subsaharienne comptent en génie de la programmation informatique dans le cadre de l’International Collegiate Programming Contest (ICPC). Les inscriptions pour la zone Afrique du Nord et Moyen-Orient sont ouvertes et devraient se poursuivre jusqu'à la fin du mois d'octobre 2016.
C’est finalement, Cape Town University qui a remporté la première place de la zone Afrique subsaharienne dans cette 18e édition de l’ICPC. En effet, les étudiants sud-africains ont réussi à résoudre 7 problèmes de programmation sur les 8 qui étaient soumis à l’ensemble des compétiteurs. Par conséquent, ce sont eux qui représenteront la zone en mai prochain à South City, le Dakota du Nord aux Etats-Unis. Le Nigéria arrive en deuxième position en résolvant 4 des 8 problèmes. Alors que les étudiants burkinabè ont réalisé un bon score pour leur première participation en prenant la dernière marche du podium de l’Afrique subsaharienne.
ICPC est un concours qui "regroupe chaque année les universités de plus de 90 pays dans le monde", signale Prosper Gnimadi, lui-même ingénieur informatique à la tête de la société béninoise Mapcom qui est chargée "d’organiser le concours dans 4 pays, à savoir Bénin, Burkina Faso, Niger et Togo".
Cependant, beaucoup de pays africains sont encore à l’écart dans ce concours d’une importance capitale pour la détection des futurs talents du secteur. Par exemple, il est assez étonnant que des pays comme le Sénégal ou la Côte d’Ivoire soient à l’écart d’une telle compétition. Car, si l’Afrique subsaharienne compte bien plus de 45 pays, seuls 12 participent. Mais, M. Gnimadi promet d’élargir le nombre de participants de la sous-zone que couvre Mapcom dès l’année prochaine : "le Sénégal et la Côte d’Ivoire font partie de nos prospects pour l’édition 2017 du concours régional".