Egypte: 1.500 personnes sur la liste des terroristes

Mohammed Aboutrika, ex-international égyptien.

Mohammed Aboutrika, ex-international égyptien.. DR

Le 19/01/2017 à 13h39

Revue de presseLe pouvoir égyptien vient d’établir une liste de 1.500 personnes considérées comme terroristes. Parmi elles, figure la star du ballon rond égyptien Mohammed Aboutrika, actuellement au Gabon.

Kiosque le360 Afrique. Face à la menace terroriste, le pouvoir judiciaire égyptien ne lésine pas sur les moyens. Il vient d’établir une liste de 1.500 personnes considérées comme étant des terroristes. Selon egyptdailynews.com, «la ”liste de terroristes” de l’Egypte comprend actuellement plus de 1.500 noms, dont ceux de Morsi, Safwat Hijazi et de l’homme d’affaires Safwan Thabet».

Selon la Cour pénale égyptienne, «les Frères musulmans ont reçu des financements de plusieurs personnalités économiques et d'hommes d’affaires pour mener des activités violentes contre les institutions de l’Etat». Ces financements ont permis à l’organisation d’acheter des armes et d’assurer la formation de ses militants afin de perpétrer des attaques contre les forces armées du pays.

Parmi ces personnes figure la star du ballon rond égyptien Mohammed Aboutrika, plusieurs fois champion d’Afrique avec les Pharaons d’Egypte et actuellement au Gabon en tant que commentateur de la Coupe d’Afrique des nations.

Egypte. Attentats: le pouvoir accuse les Frères musulmans

Il est reproché à la star égyptienne d’avoir financé les «Frères musulmans», groupe interdit, dans le but de mener des activités terroristes et de nuire à l’économie égyptienne. Il avait exprimé publiquement son soutien à l’ancien président Mohammed Morsi lors des élections présidentielles de 2012. Toutefois, il a nié, à plusieurs reprises, les allégations selon lesquelles il finançait les «Frères musulmans».

L’ex-star du ballon rond égyptien est ainsi confrontée à cinq sanctions légales dont le gel de ses avoirs et l’interdiction de voyager. Pour son avocat, Mohamed Osman, «la décision de la Cour pénale était contraire à la loi parce que son client n’a pas été interrogé ni officiellement informé des accusations portées contre lui».

L’avocat a ajouté «qu’il allait faire appel de la décision dans un délai de 60 jours, mais a refusé de préciser quand Aboutrika pourrait retourner en Egypte».

Par Karim Zeidane
Le 19/01/2017 à 13h39