Kiosque le360 Afrique. Alors en pleine campagne d'Egypte, l'empereur français perd la tête au contact du cannabis, non point parce qu'il en était accro lui-même, mais parce que ses soldats ne pouvaient plus s'en passer. Ce sont, en effet, les éléments de l'armée qui étaient en Egypte qui furent les premiers Français à aimer l'herbe aux vertus multiples, mais dont l'abus pouvait nuire à l'efficacité des troupes. Très vite, Napoléon de Bonaparte fait voter des lois contre l'usage du cannabis. "Les producteurs et les propriétaires de fumoirs" deviennent du coup les nouveaux trafiquants de drogue et "encourent trois mois de prison", affirme France Info, repris par le site d'Orange.
Mais, cette herbe égyptienne devait être vraiment bonne. Car, non seulement les soldats continuent d'en fumer mais, dans leur paquetage, ils en emportent une bonne quantité en France. C'est là que dans la métropole, les premiers adeptes voient le jour.
Deux médecins français qui ont testé cette herbe venue d'Afrique, sans doute dans les laboratoires et en s'adonnant à la fumette, "s'enthousiasment de ses vertus et créent le Club des haschichins". Et des célébrités trouvent que le cannabis est leur meilleur allié pour vaincre le spleen. Il y a bien sûr Baudelaire et Honoré de Balzac, Delacroix et Nerval. Finalement, la littérature française doit beaucoup à l'Egypte et à la "bonne" égyptienne.