L’opération a été menée grâce à une collaboration étroite, depuis novembre 2017, avec les polices du Royaume-Uni et du Nigeria. Elle est considérée comme la plus importante qui a été menée au cours de ces dernières années en Europe.
Selon Europol, les victimes de ce gang étaient maintenues dans des conditions sordides. Elles étaient maintenues et intimidées par leurs receleurs avec des menaces vaudou.
En effet, il s’agit de filles de familles pauvres, victimes de réseaux criminels qui les poussent à la migration vers l’Europe via le Niger, la Libye et l’Italie.
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Elles font toute cette traversée du désert et de la Méditerranée dans des embarcations de fortune et au péril de leur vie grâce à des passeurs à la solde du gang. Et une fois en Italie, le réseau leur fournit des papiers d’identité d’autres Nigérianes résidant légalement en Espagne afin qu’elles puissent regagner facilement ce pays où elles déposent des demandes d’asile pour ne pas être expulsées.
Par la suite, elles font l’objet d’exploitation par le gang qui les oblige à se prostituer dans des conditions inhumaines pour rembourser une dette évaluée à 30.000 euros chacune.