Les appels à la prière dans les mosquées génèrent trop de nuisances sonores, selon certains Ghanéens qui demandent à ce que l’Etat trouve une solution à cette situation.
Et le ministre ghanéen de l’Environnement Kwabena Frimpong-Boateng a eu une idée. Selon BBC Afrique, le ministre a proposé de remplacer l’appel du muezzin par des textos ou des messages WhatsApp.
Cette proposition a soulevé un tollé dans la communauté musulmane du Ghana qui représente environ 20% de la population du pays. «Très réticentes, les principales associations musulmanes du Ghana reprochent au gouvernement une ingérence dans le culte musulman», selon BBC Afrique.
De même, le Bureau national des imams a rejeté la proposition officielle et demande aux musulmans de continuer à recourir aux appels à la prière par haut-parleurs.
Le Ghana n’est pas le seul pays où les appels du muezzin font polémiques. Au Rwanda, pays qui compte 5% de musulmans, le gouvernement a interdit les appels à la prière dans la capitale pour cause de nuisances sonores.