"A la date du 13 août, il y a un total de 41 décès", a déclaré une porte-parole de l'OMS lors d'un point-presse au siège à Genève. "Il y a 41 décès dont 14 confirmés", a aussi indiqué à l'AFP une porte-parole du ministère congolais de la Santé.
Les cas confirmés ont été testés positifs en laboratoire à partir de prélèvements sur des malades, précise le ministère. Les cas probables sont souvent des décès déjà enregistrés, pour lesquels il n'a pas été possible de faire des tests.
"Au total 57 cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région" de Beni, selon le ministère congolais de la Santé, qui parle de "30 cas confirmés et 27 probables".
Pour la première fois depuis l'annonce de l'épidémie le 1er août, un décès a été enregistré en dehors de la province du Nord Kivu, dans la province voisine de l'Ituri, d'après cette même source.
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Les équipes médicales à Beni et Mangina, épicentre de l'épidémie, "ont commencé à utiliser la molécule thérapeutique Mab114 dans le cadre du traitement des malades", précisent les autorités sanitaires congolaises.
Il s'agit de "la première molécule thérapeutique contre le virus à être utilisée dans le cadre d'une épidémie d'Ebola active en RDC", est-il précisé.
Il s'agit de la dixième épidémie d'Ebola sur le sol congolais depuis 1976. "C'est la première fois que la maladie touche une zone très peuplée et en situation de conflit intense", s'est inquiétée l'OMS dans un communiqué.
"L'OMS appelle à un accès sécurisé et libre de tous les acteurs impliqués dans la réponse à cette épidémie pour servir toutes les populations touchées", a déclaré son directeur général le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, au terme d'une visite de terrain.