Quelque 400.000 moutons et autres ruminants sont tués pour la tabaski à Niamey, qui compte environ 1,2 million d'habitants et le besoin en biomasses végétales pour les grillades sont évalués à 48.000 T, explique-t-on.
Pour la traditionnelle grillade, les rues de la capitale prennent le visage des fours géants en plein air autour desquels sont disposées des carcasses des moutons exposées aux chaleurs ardentes des bois.
Les services compétents ont annoncé comme mesures le contrôle de l'entrée de bois, la sensibilisation sur les sources d'énergies de substitution telles que le charbon carbonisé produit dans le Nord du pays.
Outre son impact sur le maigre couvert végétal du pays, ces grands bûchers du bois ''chauffent'' la ville et laissent des trainées qui salissent les villes.
Le président de la ville de Niamey a dans un message invité les habitants au civisme en balayant tous les résidus de la tabaski (cendres, reste de bois, cornes, contenus des panses).