Cameroun: l’effondrement d’une église fait deux morts et des blessés à Yaoundé

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Le 18/10/2018 à 14h00, mis à jour le 18/10/2018 à 14h45

La forte pluie qui s’est abattue dans la capitale hier, mercredi 17 octobre 2018, a entraîné la chute d’un pan du mur en construction de la paroisse catholique Sainte Marcelline de Minkan, au sud de la ville. Le bilan pourrait s’alourdir.

Au moins deux personnes ont été tuées et quatre autre blessées mercredi 17 octobre 2018 dans l’effondrement d’un pan du mur en construction de la paroisse Sainte Marcelline de Minkan, au sud de Yaoundé, la capitale.

A l’origine de ce drame, les fortes pluies enregistrées dans la ville. «Pendant la forte pluie, l’ancienne église paroissiale qui était à l’intérieur du nouveau bâtiment que nous sommes en train de construire s’est complètement effondrée et entraîné la chute d’un des nouveaux murs arrière qui s’est abattu sur le presbytère et les voitures garées dans le parking.

A l’intérieur de l’édifice, on a perdu deux chrétiennes qui étaient en train de prier à l’église. Nous avons également enregistré quatre blessés qui ont directement été conduits à l’Hôpital central de Yaoundé», indique Adalbert Eloundou Ndoumve, le curé de ladite paroisse.

«Nous profitons de l’occasion pour réconforter toutes ces familles endeuillées de la paroisse de Minkan et nous voulons remercier les pouvoirs publics qui se sont mobilisés très rapidement et en très grand nombre pour voler à notre secours», a poursuivi l’homme d’Eglise sur les antennes de la radio nationale. Selon nos informations, l’accident est survenu au moment où le prêtre, un groupe de prière et des fidèles étaient en pleine adoration.

Les recherches se poursuivent actuellement pour s’assurer qu’il n’y a pas d’autres corps sous les décombres. Aux dernières nouvelles, l’archidiocèse de Yaoundé a dépêché un émissaire sur les lieux du sinistre. «Nous sommes venu appuyer notre confrère, lui apporter le secours de l’archidiocèse et nous rassurer que sur le plan logistique, la paroisse continue demain, tout au moins, de fonctionner. En même temps, assurer un accompagnement juridique autour du curé, mais également vers les familles éplorées», confie l’abbé Emmanuel Thaddée Abena.

Par Tricia Bell (Yaounde, correspondance)
Le 18/10/2018 à 14h00, mis à jour le 18/10/2018 à 14h45