Egypte: après l'attentat filmé en direct, les représailles policières tuent 16 djihadistes

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Le 19/02/2019 à 16h17, mis à jour le 19/02/2019 à 16h57

Seize jihadistes présumés ont été tués à Al-Arich, dans la péninsule du Sinaï (nord-est), théâtre depuis une année d'une vaste opération des forces de sécurité, a annoncé mardi le ministère de l'Intérieur égyptien.

Une journée après l'attentat ayant tué deux policiers, les autorités égyptiennes n'ont pas tardé à réagir. La police a découvert deux "cellules terroristes qui planifiaient des opérations terroristes contre des bâtiments et des installations vitaux et contre des personnalités importantes dans la ville d'Al-Arich", a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué, sans préciser quand l'opération s'est déroulée.

Les forces de sécurité se sont rendues sur les lieux des deux cellules découvertes, où elles ont riposté à des "tirs nourris", selon la même source.

"Dix d'entre eux (les suspects) ont été tués" dans "une maison désertée (...) du quartier d'al-Obaydate" et six autres dans une maison en cours de construction dans le quartier d'Abou Eita.

Depuis la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi en 2013, des centaines de soldats et de policiers sont morts dans des attaques de groupes extrémistes qui ont également visé la communauté chrétienne copte orthodoxe.

Les attaques touchent principalement la péninsule du Sinaï (nord-est). Le 16 février, 15 militaires ont été tués ou blessés dans une attaque contre un poste de contrôle dans le Sinaï, alors que sept jihadistes présumés ont été "éliminés".

L'opération "Sinaï 2018" a été lancée il y a un an après un attentat qui avait fait plus de 300 morts dans une mosquée dans le nord de la péninsule.

Cette opération était prévue pour durer trois mois, selon les instructions du président Abdel Fattah al-Sissi à ses forces de sécurité.

Au total, plus d'une trentaine de soldats et plus de 550 jihadistes présumés sont morts depuis son lancement, selon l'armée. Aucun chiffre de source indépendante n'est disponible.

La presse n'est pas autorisée à se rendre librement dans le Nord-Sinaï mais l'armée organise de rares visites destinées aux médias étrangers.

Par Le360 Afrique (avec AFP)
Le 19/02/2019 à 16h17, mis à jour le 19/02/2019 à 16h57