«Des individus armés ont attaqué le site d'orpaillage de Dolmané, non loin de Arbinda, dans la province du Soum, faisant une vingtaine morts, principalement des orpailleurs», a indiqué une source sécuritaire. L'attaque a été confirmée par une deuxième source sécuritaire.
Une autre source sécuritaire, également jointe par l’AFP, a confirmé l’attaque, évoquant également « quelques blessés », sans plus de précisions.
C’est dans ce secteur que des djihadistes présumés avaient partiellement détruit mi-septembre à l’explosif le pont de Boukouma, près de Arbinda, sur la route reliant Djibo à Dori, deux des grandes villes du nord. Le Burkina Faso, pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, est pris depuis quatre ans et demi dans une spirale de violences, attribuées à des groupes armés djihadistes, certains affiliés à Al-Qaïda et d’autres au groupe État islamique.
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Lundi, neuf civils ont été tués dans deux attaques à Pisselé et Boulkiba, deux localités de la commune de Bourzanga, dans la province du Bam, toujours dans le nord du Burkina Faso. La semaine dernière, plus d’une vingtaine de personnes ont été tuées dans des attaques dans la province du Bam, occasionnant près de 20 000 déplacés qui ont trouvé refuge dans la ville de Kongoussi, selon le gouvernement
Depuis début 2015, les attaques djihadistes, de plus en plus fréquentes et meurtrières, en particulier dans le Nord et l’Est, ont fait 600 morts, selon un décompte de l’AFP. L’armée burkinabé, qui subit de lourdes pertes semble incapable d’enrayer les attaques, tandis que la menace, d’abord concentrée dans le Nord, touche plusieurs autres régions du pays, dont les régions de l’Est et de l’Ouest.