La vengeance a été terrible. Pour des raisons encore inconnues, un passeur libyen âgé de 30 ans a été tué par des migrants clandestins, selon le ministère de l'Intérieur du Gouvernement d'union nationale (GNA), basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale.
Un massacre s'en est suivi. En riposte, la famille a tué 30 migrants et en a blessé 11 autres. Tout cela s'est déroulé dans la ville de Mezdah à plus de 150 km au sud de Tripoli.
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Vingt-six migrants originaires du Bangladesh et quatre Africains sont morts. Onze autres personnes, dont les nationalités n'ont pas été précisées, ont été blessées et admises à l'hôpital de Zentan, à 170 km au sud-ouest de Tripoli. Le ministère a promis de poursuivre les auteurs du massacre et de les traduire en justice.
Des milliers de clandestins bloqués en Libye
Le chaos qui a suivi la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 a fait de la Libye la voie privilégiée pour les migrants originaires d'Afrique de l'Est, du Sahel et d'Asie cherchant à rejoindre l'Europe.
Plusieurs milliers d'entre eux se trouvent bloqués en Libye, dans des conditions déplorables, parfois séquestrés ou torturés. Leur situation est devenue plus critique encore depuis le déclenchement début avril d'un nouveau conflit armé au sud de la capitale Tripoli.