Moussa Faki Mahamat “condamne avec force le meurtre de George Floyd aux Etats-Unis, aux mains d’agents des forces de l’ordre et transmet ses condoléances les plus sincères à sa famille et ses proches”, selon un communiqué publié par son porte-parole.
Dans ce texte, Faki “réaffirme et réitère fermement le rejet par l’Union africaine des pratiques discrimatoires incessantes envers les citoyens noirs des Etats-Unis” et demande aux autorités américaines “d’intensifier leurs efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination basées sur la race ou l’origine ethnique”.
George Floyd, 46 ans, a été tué par la police lundi, dans l’Etat américain du Minnesota (Nord), qui l’avait arrêté, car elle le soupçonnait d’utiliser de faux billets.
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La scène, filmée par une passante et diffusée sur internet, montre un homme plaqué au sol sur le ventre par un policier qui l’immobilise avec un genou sur le cou. L’homme se plaint pendant de longues minutes de ne pas pouvoir respirer et d’avoir mal.
Ce nouveau décès d’un Noir américain aux mains de la police a déclenché des manifestations, entrées vendredi dans leur quatrième jour.
Jeudi, Kwesi Quartey, vice-président de la Commission de l’UA, avait indiqué sur internet que l’organisation panafricaine était “bouleversée d’assister à une nouvelle exécution injustifiée d’un homme afro-américain (…) pour l’unique raison qu’il EST NOIR”.
“Nous sommes peut-être noirs, mais nous sommes aussi des personnes”, écrit Quartey, ajoutant que “l’Union africaine demande une enquête complète sur ce meurtre”.