Le 20 octobre 2017, 16 policiers égyptiens ont été tués dans une embuscade et des affrontements contre des combattants islamistes sur la route d’al-Wahat al-Bahariya, à 200 km au sud-ouest du Caire, dans le désert occidental.
Quelques jours plus tard, l’Egypte a mené en représailles des frappes dans le désert occidental contre un groupe jihadiste ayant revendiqué l’embuscade. Un chef du groupe, Imad Eddine Abdel Hamid, un ex-officier égyptien, a été tué. Abdel Rahim al-Mismari, a survécu aux frappes et a été capturé.
En novembre 2019, Mismari, originaire de Derna en Libye, a été condamné à mort par la justice en Egypte, selon les médias officiels.
“Aujourd’hui (samedi), le jihadiste libyen Abdel Rahim al-Mismari a été exécuté par pendaison”, a indiqué l’armée égyptienne dans un communiqué relayé par les médias.
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Il a été reconnu coupable de “11 crimes” dont “appartenance à un groupe illégal, affilié à l’organisation terroriste Al-Qaïda en Libye”, et “meurtre avec préméditation”, selon la même source.
Depuis la destitution par l’armée en juillet 2013 du président islamiste égyptien Mohamed Morsi, des groupes extrémistes ont multiplié les attentats contre les militaires et la police.
Dans l’Egypte de son successeur, Abdel Fattah al-Sissi, une répression impitoyable s’est abattue sur toute forme d’opposition, islamiste ou autre. Et les condamnations à mort et les exécutions se sont multipliées.
L’armée combat plusieurs groupes extrémistes dans la péninsule du Sinaï (est), dont l’organisation jihadiste Etat islamique (EI).
En mars 2020, un jihadiste égyptien Hicham al-Achmawy, un ancien officier ayant pris les armes contre le pouvoir, a été exécuté après avoir été arrêté en Libye.