Parmi les pays jugés encore trop "à risque", c'est-à-dire qui ont des taux d'infection et un nombre de morts recensés supérieurs aux chiffres sud-africains actuels, figurent notamment la France et la Suisse.
Les voyageurs de ces pays, dont la liste sera régulièrement actualisée, ne sont pour l'instant pas les bienvenus pour des voyages de tourisme.
En revanche les hommes et femmes "d'affaires possédant" des compétences rares et primordiales, comprenant diplomates, personnes rapatriées, investisseurs ou personnes participant à des événements sportifs", pourront venir, avec un test PCR Covid vieux de moins de trois jours et un visa, a précisé le ministre des Affaires étrangères, Naledi Pandor, lors d'un point-presse.
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"Si le passeport du voyageur d'un pays à haut risque montre que cette personne a passé dix jours ou plus dans un pays à faible risque avant son départ, il/elle sera considéré comme arrivant d'un pays à risque faible", a nuancé le ministre.
Les détenteurs de visas sur le long terme pourront rentrer pour leurs affaires, avec un test PCR.
Les compagnies aériennes de pays jugés à haut risque ne seront "pas nécessairement bannies", mais leurs équipages devront se mettre à l'isolement à leurs frais, a encore précisé le ministre.
Les voyageurs de toute l'Afrique sont autorisés à se rendre en Afrique du Sud avec les papiers de rigueur et selon le même protocole sanitaire (test PCR et contrôles de température à l'arrivée).
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L'Afrique du Sud, pays africain le plus touché par l'épidémie de Covid-19 avec près de la moitié des décès recensés sur le continent, avait fermé ses frontières fin mars, en décrétant un confinement qui s'est depuis régulièrement allégé.
Le pays, qui a d'emblée pratiqué de nombreux tests, comptabilise selon les derniers chiffres 16.667 morts pour un total de 672.572 cas recensés.