Ayant raté la vague des premières acquisitions de vaccins anti-Covid-19 au niveau du continent, l’Egypte compte désormais se rattraper.
Ainsi, le pays a conclu des accords avec les laboratoires pharmaceutiques pour l’acquisition de 100 millions de doses de vaccin, a annoncé la ministre de la Santé, Hala Zayed, qui s’exprimait devant la Chambre des représentants le jeudi 4 février. Il s’agit de la plus forte commande de vaccins anti-Covid-19 effectuée par un pays africain.
Avec ces cmmandes, l'Egypte compte vacciner un peu plus de 50 millions de ses citoyens. En ne tenant pas compte des personnes de moins de 18 ans, celà permettra de vacciner autour de 70% de la population ciblée par la campagne de vaccination. Un taux nécessaire pour assurer l'immunité de la population du pays face à la pandémie du Covid-19.
Lire aussi : Vaccins anti-Covid-19: l'Egypte commence ce dimanche sa campagne de vaccination
L’Egypte, troisième pays le plus peuplé d’Afrique avec plus de 105 millions d’habitants et l’un des pays les plus touchés par la pandémie du Covid-19 avec 168.057 cas officiels pour 9.512 décès, avait annoncé le démarrage de sa campagne de vaccination en janvier dernier. Toutefois, il s’agit surtout d’un démarrage symbolique en ce sens que le pays n’a reçu jusqu’à présent que 100.000 doses dont 50.000 doses du chinois Sinopharm offertes par les Emirats arabes unis et 50.000 doses du vaccin AstraZeneca.
Et selon Bahaa Edin Zeidane, président de l’Autorité en charge de l’acquisition de médicaments et d’équipements médicaux à l’échelle nationale, l’Egypte a commandé 20 millions de doses aux entreprises Serum Institute of India et R-Pharma, un laboratoire russe, qui ont signé des contrats pour la production et l’exportation du vaccin vers des dizaines de pays.
Lire aussi : Covid-19. Afrique: deux pays seulement ont réellement entamé des vaccinations à grande échelle
Le pays a également reçu, le jeudi 4 février, un nouveau lot de 300.000 doses de vaccins du fabricant chinois Sinopharm. Avec ces lots, les autorités comptent vacciner prioritairement le personnel de la santé qui reste l’un des plus exposés face à la pandémie du Covid-19. Celui-ci, en dépit de la disponibilité des équipements de protection (combinaisons, masques, gangs, lunettes de protection, etc.) compte depuis le début de la pandémie plus de 3.000 infectés pour 205 décès. Ensuite, les personnes âgées et celles atteintes de maladies chroniques suivront à partir de mi-février.