Kiosque le360 afrique: Si le Cameroun est encore sous le choc, les médias eux accordent une importance particulière aux suites données à la mort subite, survenue vendredi en plein match de championnat roumain, de Patrick Ekeng, sociétaire du Dinamo Bucarest.Le week-end a déjà été marqué par les nombreuses théories avancées pour expliquer le décès du joueur. Ce lundi, la presse camerounaise s’empare pleinement du sujet. Le site d’information camerpost.com, par exemple, annonce dans ses gros titres l’ouverture d’une enquête diligentée par le Parquet de Bucarest.L’objectif est évidemment de déterminer les circonstances du décès du jeune joueur, «sur fond de critiques concernant la prise en charge médicale du joueur». Cela, d’autant plus que le journal camerounais rapporte que le joueur camerounais avait fait savoir à son encadrement, juste avant le match, ne pas se sentir en forme pour participer à la rencontre. La publication s’était en effet rendue au domicile familial du footballeur dès le lendemain du drame.La justice roumaine a surtout dans son collimateur la société privée d’assistance médicale urgente qui s’était occupée de l’évacuation du joueur quelques minutes avant qu’il ne rende l’âme. Le ministère roumain de l’Intérieur a d’ailleurs, quant à lui, annoncé une mission de contrôle et d’enquête interne sur cette société pour déterminer les responsabilités.La publication annonce qu’ «une autopsie médico-légale, visant à déterminer les causes du décès, devrait s’opérer ce lundi même», citant un communiqué du Parquet de Bucarest.Fréquemment cité parmi les étoiles montantes du foot camerounais, la mort tragique de Patrick Ekeng a mis tout un pays dans l’émoi.L’événement rappelle tristement un autre: le décès, en France, quasiment dans des circonstances similaires, de l’international Camerounais Marc Vivien Foé.
Le 09/05/2016 à 13h23