Kiosque le360 Afrique: Dakar a accueilli une journée des ministres de l’Economie et des finances des Etats de la CEDEAO, le jeudi 18 août courant. Au menu, l’évaluation de la mise en œuvre du Tarif extérieur commun (TEC) de la CEDEAO et de son impact sur les économies de la région.
Selon abidjan.net, «du rapport sur l’état d’application du TEC-CEDEAO, il ressort que la Guinée-Bissau commencera l’application du TEC à partir du 1er septembre 2016, tandis que la Guinée, la Gambie, le Libéria et la Sierra Léone ont laissé entendre que des diligences sont faites pour assurer la mise en œuvre du TEC à partir du 1er Janvier 2017».
Face à cette situation, les ministres de l’Economie et des finances ont invité ces pays à redoubler d’efforts afin que le TEC devienne une réalité au niveau de la région. De même, il a été demandé à la commission de la CEDEAO «de travailler avec les Etats membres qui sont en voie d’appliquer le TEC, pour s’assurer que tous les obstacles techniques liés à la mise en œuvre du tarif régional sont levés, et leur permettre ainsi de contribuer à la consolidation du marché régional».
Avec le TEC, la CEDEAO compte accroître les échanges communautaires et, surtout renforcer la compétitivité de la production régionale.
Seulement, sur l’application du TEC, tous els pays ne sont pas sur la même longueur d’ondes. «Nous notons, avec préoccupation, qu’à ce jour, six Etats manquent encore à l’appel. Il s’agit du Cap Vert, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Libéria et de la Sierra Leone. Si les motifs évoqués pour la non mise en vigueur du TEC sont justifiés, il n’en demeure pas moins que notre espace communautaire ne saurait s’accommoder d’une telle situation pendant longtemps», a souligné le président de la Commission de la CEDEAO, Marcel A. de Souza.
Et pour ljustifier l'intérêt du TEC sur les économies ouest-africaines, il a expliqué qu’«il ressort des différentes missions d’évaluation que les recettes douanières sont en nette amélioration dissipant ainsi les appréhensions négatives du TEC sur les économies ouest-africaines».
Le TEC vise à éliminer l’existence de deux ou de plusieurs régimes tarifaires au sein de la CEDEAO et donc les distorsions aux échanges qui sont préjudiciables à l’intégration régionale et au bon fonctionnement de la zone de libre-échange.