Au premier semestre 2016, le Maroc a représenté 15% des 219 milliards FCFA d’investissements réalisés en Côte d’Ivoire, soit 32,85 milliards FCFA (50 millions d'euros), a annoncé ce lundi au cours d’une conférence de presse Emmanuel Essis, le directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire (CEPICI).Comparé aux six premiers mois de 2015, le royaume qui avait injecté 50,750 milliards FCFA dans l’économie ivoirienne, enregistre donc un repli de 64%.Selon le directeur général de l'agene de promotion des investissements en Côte d'Ivoire, cette baisse reste tout de même à relativiser. «Les Marocains ont énormément investis dans le pays les années antérieures et sont actuellement dans une phase de consolidation de leurs activités, ce qui nécessite relativement moins de ressources. Toutefois, nous ne sommes qu’en milieu d’année et nous espérons voir de nouvelles implantations marocaines se concrétiser d’ici la fin de l’année».L'espoir est d'autant plus permis que le CEPICI n’a réalisé qu’à peine 30% des objectifs fixés par le gouvernement ivoirien.Pour l’année en cours, le CEPICI doit en effet réussir à mobiliser 810 milliards FCFA au niveau de ses guichets, soit 140 milliards de plus qu’en 2015. «Nous pensons pouvoir faire bien plus, surtout que notre nouvelle stratégie intègre désormais le ciblage des pays et investisseurs à même de s’implanter dans le secteur industriel ivoirien», a-t-il poursuivi.Sur les 219 milliards FCFA, les statistiques du CEPICI relève que la majorité relative des ressources, soit 31%, provient d’opérateurs installés localement. Et fait notable, le Togo (18%) est passé à la première place des investisseurs au CEPICI, devant le Maroc (15%) et la France (7%).Pour rappel, en 2015, ce sont 147 milliards FCFA d’investissements marocains qui ont été enregistrés en Côte d’Ivoire, faisant du Maroc le premier investisseur via le guichet du centre en 2015.A noter que le CEPICI, même s’il accueille la majorité des investissements réalisés dans le pays, ne collecte pas la totalité des ressources investies, mais il a l’avantage de présenter les grandes tendances.
Le 12/07/2016 à 17h18, mis à jour le 12/07/2016 à 17h29