Le gouvernement ivoirien a adopté ce 3 août le Programme national de développement routier 2016-2025 avec pour objectif de relancer ses investissements dans le secteur routier.
D’un montant de 3.760 milliards FCFA, soit 5,73 milliards d’euros, pour la période 2016-2020, le plan vient répondre «à la situation préoccupante du réseau routier», malgré un financement de 1.263 milliards FCFA exécuté sur la période 2011-2020. Au cours d’une intervention mi-juillet devant le parlement, le ministre en charge des Infrastructures, Patrick Achi, indiquait en effet que «85% des routes ivoiriennes sont dans un état vieillissant».
Il s’agira de la «préservation du réseau bitumé existant, la remise à niveau et la poursuite de l’entretien du réseau de routes non revêtues et la poursuite du bitumage du réseau structurant ainsi que le développement du réseau autoroutier», détaille le communiqué du Conseil des ministres.
Aussi, le programme prévoit-il à Abidjan «un renforcement et une extension des voiries urbaines ainsi que la construction de grands ouvrages d’art». Pour les villes de l’intérieur du pays, il est prévu une extension du revêtement des routes des chefs-lieux de district, de région et de département, avec dans chaque cas un kilométrage bien précis à bitumer, ce qui représente un réseau devant relier 108 des principales villes du pays.
Selon les chiffres officiels, la Côte d’Ivoire dispose de 81.996 kilomètres de routes, dont 6.514 sont bitumées, plus ou moins bien entretenues.