Côte d'Ivoire: un redressement spectaculaire de 9% en moyenne annuellement, depuis 2011

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Le 01/10/2016 à 07h00, mis à jour le 01/10/2016 à 09h07

La Côte d’Ivoire connaît un redressement spectaculaire avec une croissance annuelle moyenne de l’ordre de 9%, depuis 2011. Les perspectives économiques restent favorables, selon les conclusions des travaux d’une mission du Fonds monétaire international (FMI) à Abidjan.

'’La croissance économique devrait demeurer forte et est projetée à 7,7% en moyenne sur la période 2017-2019, reflétant ainsi le dynamisme de la demande intérieure’’, poursuit le document, citant Dan Ghura, qui conduisait cette mission du FMI.

Le document qui contient une série d’observations préliminaires de ladite mission, laisse savoir également que ‘’la performance macroéconomique solide s’est poursuivie dans la 1e moitié de l’année en cours, et la croissance du PIB réel est projetée à environ 8 pc pour l'année en cours’’, notant que ‘’le déficit budgétaire devrait se creuser à 4% du PIB, reflétant une augmentation des dépenses, y compris pour la sécurité, la santé et l'éducation’’.

S’agissant de l’inflation, poursuit la même source, elle devrait demeurer inférieure à 3%, tandis que l’augmentation des importations liées à l’investissement devrait contribuer à un accroissement du déficit du compte courant de la balance des paiements à de 2,5%.

‘’Afin de préserver la viabilité de la dette publique et soutenir les réserves internationales de l’UEMOA, le déficit budgétaire de l’Etat devrait converger vers la norme communautaire de 3% du PIB d’ici à 2019’’, estiment les experts du FMI.

A ce propos, la mission du FMI et les autorités ivoiriennes ont relevé le besoin de renforcer la mobilisation des recettes, y compris par la poursuite des réformes d’administration fiscale mais aussi, des mesures de politique fiscale visant à élargir l’assiette fiscale, et de contenir les dépenses récurrentes, afin de créer les marges nécessaires pour les dépenses sociales et d’infrastructure.

Les deux parties se sont mises d’accord aussi sur des mesures pour faire face aux risques budgétaires émanant d’entreprises publiques en difficulté financière.

De plus, un accord a été trouvé sur les étapes d’une accélération de la restructuration des banques et entreprises publiques, outre l’engagement des deux parties à continuer les discussions dans les semaines à venir, en particulier sur le profil du déficit budgétaire et les modalités de financement d’un nouveau programme.

Par Le360 Afrique (avec MAP)
Le 01/10/2016 à 07h00, mis à jour le 01/10/2016 à 09h07