«La chambre souhaite que l’âge d’éligibilité soit ramené de 40 à 35 ans, et qu’il faudrait peut-être coupler cette proposition avec la possibilité, pour tout candidat, si les conditions l’exigent, après deux mandats, de pouvoir briguer un autre mandat». Une proposition qui suscite déjà bien des interrogations dans l’opinion publique. D’autant plus que le président Alassane Ouattara avait déjà clairement indiqué qu’il s’en tiendrait à deux mandats.En outre, les têtes couronnées ont souhaité une réécriture de l’article sur les conditions d’éligibilité à la présidentielle qui doivent être «simplifiées dans l’intérêt de la paix», en mettant en avant la nationalité».Les candidats devront ainsi, ont-t-ils souhaité, être juste «Ivoiriens de naissance», sans référence à leurs ascendants, contrairement à l’actuel texte fondamental. Une disposition décriée, en particulier les proches du président Ouattara, qui la jugent arbitraire.«La judicieuse idée de création d’un poste de vice-président de la République et de la mise en place d’un Senat» a été également saluée. Une formulation qui semble pour le moins confirmer les rumeurs de la volonté du chef de l’Etat de créer un poste de vice-présidence, ce qui serait inédit pour le pays.Par ailleurs, les chefs religieux, qui avaient été appelés à faire partager leur point de vue, ont indiqué pour leur part qu’ils se donnaient un temps de réflexion avant de faire connaître leurs contributions dans la semaine.Il s’ensuivit des échanges à huis clos entre le chef de l’Etat et ses hôtes.
Le 09/06/2016 à 13h17, mis à jour le 09/06/2016 à 13h26