Côte d’Ivoire: Manuel Valls clame son «amour» pour l’Afrique

Manuel Valls, premier ministre français.

Manuel Valls, premier ministre français. . DR

Le 31/10/2016 à 18h17

Le Premier ministre français a profité du deuxième jour de sa visite pour réaffirmer le soutien ferme de la France à la Côte d’Ivoire et, au-delà, son «amour» pour le continent africain.

Manuel Valls a à nouveau clamé son attachement et plus encore son «amour» pour le continent africain. Au deuxième jour de sa visite en Côte d’Ivoire, celui qui est désormais connu pour son refrain: «l’Afrique est le continent de l’avenir», l’a encore réaffirmé ce lundi.

«Moi, j’aime l’Afrique, les Africains, j’aime la Côte d’Ivoire, j’aime les Ivoiriens, j’aime votre enthousiasme, votre volonté de construire l’avenir», a-t-il déclaré lors de l’inauguration d’une usine de pompage d’eau à Songon financée par la France et destinée à approvisionner une partie de la capitale ivoirienne. D’un coût de 120 millions d’euros, l’infrastructure a été financée par le C2D -Contrat de désendettement et de développement-, un mécanisme d’aide par lequel la France rétrocède, sous forme d’investissements, les créances échues de la dette des Etats africains dans le cadre de l’initiative PPTE (pays pauvre très endetté).

Celui qui a été denommé «Valls l’Africain» par le Premier ministre ivoirien, Kablan Duncan, a en outre réaffirmé l’engagement de la France à accompagner la Côte d’Ivoire. Au cours de l’audience tenue en début d’après-midi avec le président ivoirien, l’homme a exprimé son admiration devant les progrès réalisés par le pays depuis 2011. «La France poursuivra son engagement auprès des forces de sécurité ivoiriennes et ouest-africaines», a-t-il poursuivi. 

1,7 milliard d’euros d’engagements financiers

Passé du rang de 1er partenaire économique au 4e, la France est dans une phase de reconquête de la Côte d’Ivoire dont la croissance a de quoi faire saliver les entreprises françaises. Une opération de charme qui va de pair avec le rappel de l’aide apportée par Paris.

«Plus que jamais, la Côte d’Ivoire peut compter sur la France», a confié le socialiste français dans une interview au journal gouvernemental Fraternité Matin de ce lundi. Un soutien de Paris exprimé par des financements «en cours d’exécution» du C2D pour un «montant global de 1,7 milliard d’euros».

Par Georges Moihet (Abidjan, correspondance)
Le 31/10/2016 à 18h17