Côte d’Ivoire: les unités d'élite de l’armée acquièrent 16 nouvelles embarcations

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Le 21/10/2016 à 17h28

Les unités d’élite des forces ivoiriennes seront dotées de 16 nouveaux bateaux pneumatiques. Ces engins acquis auprès du constructeur français Sillinger viennent relever le niveau d’opérationnalité de l’armée, dans le contexte de menace terroriste et piraterie maritime dans le Golfe de Guinée.

Le marché portant sur la vente des 16 équipements de navigation a été remporté par le fabricant français Sillinger, filiale du groupe Marck, spécialisé dans la fourniture d’équipements militaires notamment, rapporte le site spécialisé lemarin.fr ce jeudi.

Il s’agit de bateaux pneumatiques «pliables et semi-rigides» à usage militaire dont 2 ont une longueur de 12 mètres, 4 de 7,65 mètres, 2 de 6,80 mètres et 8 de 4,70 mètres. Ils sont destinés à l’Unité d’intervention de la gendarmerie nationale (UIGN, équivalent du GIGN français) et des «Forces spéciales», deux unités d’élites du pays qui ont pour mission d’intervenir en cas de situations critiques, notamment dans le cadre d’actes terroristes.

Au lendemain de l’attaque terroriste de Grand Bassam, le gouvernement ivoirien avait annoncé le décaissement d’une enveloppe 80 milliards FCFA, soit environ 122 millions d’euros, pour des mesures «diligentes» visant à «renforcer les capacités opérationnelles» des forces nationales.

La Côte d’Ivoire, qui doit assurer la surveillance d’une côte maritime longue de 520 km, dispose donc de davantage de moyens pour étendre sa surveillance sur son espace maritime, dans un Golfe de Guinée sous la menace de la piraterie maritime. Depuis le début de l’année, 24 attaques de pirates ont en effet été perpétrées dans les eaux du Nigeria, d’après les chiffres de Bureau maritime international (BMI).

A noter que la Côte d’Ivoire a engagé un programme d’équipement de sa force navale depuis 2014. Ainsi, trois «patrouilleur» ont ainsi été acquis : «L’Emergence» en juin 2014, «Le Bouclier» en juillet 2015 et le «CF Sekongo» en février dernier.

Par Georges Moihet (Abidjan, correspondance)
Le 21/10/2016 à 17h28