Mondial 2018: Sory Diabaté, vice-président de la FIF : «Nous connaissons le Maroc et Renard»

«Nous sommes champions d’Afrique. Pour nous aujourd’hui, aucun adversaire ne doit nous faire peur. (…) Nous connaissons le Maroc et tout comme le Maroc nous connaît. J’entends des personnes dire que l’entraineur nous connaît, mais nous aussi on le connaît» a confié Sory Diabaté, premier vice-président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), ce mardi au quotidien ivoirien Le Patriote.Le fait est qu’Hervé Renard, l’actuel entraineur marocain, avait réussi à reconstituer une équipe des Eléphants de Côte d’Ivoire conquérantes et victorieuses de la CAN 2015 après seulement à peine 7 mois de fonction. Ce, dans un contexte où l’équipe nationale était considérée comme en voie de décadence, avec le départ de ses stars comme Didier Drogba.Du côté de l’encadrement technique, Michel Dussuyer, l’actuel coach, a reconnu qu’il s’agit d’«une poule relevée qui n’enlève rien à nos ambitions de qualifications pour le mondial 2018». «Le Maroc sera un adversaire difficile. L’équipe regorge de beaucoup d’individualités et Hervé Renard a donné une âme à cette sélection», a-t-il confié à la presse locale.Pour le ministre ivoirien des Sport, Albert Amichia, l’équipe ivoirienne est «constituée de jeunes talentueux» et il serait «surprenant de ne pas se qualifier», mettant une couche de pression sur l’équipe dirigeante de la FIF.La Côte d’Ivoire qui a dans son compteur trois qualifications successives au mondial (2006, 2010, 2014) et espère jouer une quatrième phase finale et parvenir cette fois à passer le cap du 1er tour de la compétition. Une occasion qu’elle avait manquée de peu en 2014.Pour rappel, la Côte d’Ivoire, dans le cadre des éliminatoires pour le mondial 2018, sera confronté, outre le Maroc, au Gabon et au Mali. Et seul le premier de la poule fera le voyage de la Russie.La dernière confrontation entre les deux équipes date du 9 octobre dernier où les Eléphants l’avait emporté par 1 but à 0, mais c’était bien avant l’arrivée du «sorcier blanc» de Renard, comme on l’appelle affectueusement à Abidjan.