Lourde condamnation pour l’arrière droit et international ivoirien, Serge Aurier. Ce matin du lundi 26 septembre 2016, celui qui évolue au Paris Saint-Germain était appelé à la barre concernant son altercation avec des policiers de la BAC, le 30 mai dernier. Le juge a eu la main plus lourde que ne l’avait demandé le procureur. En effet, ce dernier n’avait demandé qu’une peine de 2 mois avec sursis, estimant que "la prison ferme n’étant pas adaptée", notamment après avoir écouté le joueur. Le magistrat avait également requis des travaux d’intérêt général.
Cependant, le juge ne l’a pas entendu de cette oreille. Contre toute attente, l'Ivoirien a été condamné à deux mois de prison ferme. Immédiatement après l’audience, Aurier a fait savoir qu’il faisait appel de sa condamnation. En attendant, il ne devrait pas aller derrière les barreaux, puisque sa peine est aménageable. En plus de cette peine de prison, Aurier doit accomplir 40 heures de travaux d’intérêt général, payer 600 euros pour les préjudices causés au policier et 1500 euros de frais de justice.
Les réseaux sociaux dénoncent un procès kafkaïen. Puisqu’au-delà de la demande du procureur, le policier a reconnu lui avoir donné un coup à la figure du plat de la main. Aurier avait lui parlé de coup de poing. L’agent de la BAC a cependant accusé Aurier de lui avoir asséné un coup de coude au thorax. Mais, pour l’avocat d’Aurier, il n’y aucune trace de cette agression que son client a toujours niée. De plus, le policier n’est pas blessé.
