Côte d’Ivoire: plusieurs prétendants à la tête des Eléphants

DR

Le 15/02/2017 à 18h29, mis à jour le 15/02/2017 à 18h55

Après leur élimination prématurée de la dernière CAN, les Éléphants peuvent compter sur leur réputation pour susciter un intérêt. Un bout de reste qui leur vaut de faire saliver des entraîneurs.

Après le départ d’Hervé Renard, la Fédération ivoirienne de football (FIF) avait opté pour un appel à candidatures dans l’espoir de décrocher la perle susceptible de prolonger son bail avec le trophée de la CAN. Mais avec la débâcle du Gabon, l’option ne serait plus privilégiée. En effet, la presse ivoirienne s’est fait écho de plusieurs candidatures, non encore officielles, soumises aux responsables du foot ivoirien.

Selon le quotidien gouvernementale Fraternité Matin, le Portugais Paulo Duarte, qui a mené la «modeste» équipe des Étalons du Burkina Faso au pied du podium de la CAN fait partie des intéressés. Il serait en concurrence avec le Français Didier Six, l’ex entraîneur du Togo, et de son compatriote Patrice Neveu qui, comme lui, avaient vu leurs candidatures rejetées en 2015 au profit de Michel Dussuyer.

Côte d’Ivoire: révélations sur la débâcle des Eléphants à la CAN

Le nom de l’Israélien Avram Grant, ex coach du Club anglais de Chelsea dont le contrat n’a pas été reconduit à la tête des Black Star du Ghana, est également évoqué. Il en est de même du Serbe Rajevac Milovan, qui a quitté l’année dernière l’Algérie, après un seul match.

«Un entraîneur psychologique»

Dans les rues d’Abidjan, l’on souhaite tourner la page des entraîneurs français pour explorer d’autres styles de jeu. Mais l’on n’oublie pas que la première CAN remportée en 1992 l’avait été avec un coach ivoirien, Yeo Martial, si bien que le retour d’un compatriote, François Zahoui, est réclamé. Ce dernier avait mené les Éléphants en finale de la CAN 2012 (perdue contre la Zambie d’Hervé Renard aux tirs au but) sans perdre de match, avant d’être remercié par la FIF à la surprise générale.

CAN 2017. Côte d’Ivoire–Maroc: les sorciers des Eléphants réclament leur dû pour envoûter les Lions

«Je pense qu’en plus d’un entraîneur technique, il nous faudrait un entraîneur psychologique, mental ou, si vous voulez, un accompagnateur qui puisse montrer à nos enfants qu’ils sont des joueurs de valeur qui doivent jouer sur leurs valeurs», avait conseillé le ministre ivoirien des Sports, François Amichia, en début de semaine. Une référence qui fait encore pensé que dégageait un Hervé Renard que les Ivoiriens espèrent revoir à la tête du onze national.

Par Georges Moihet (Abidjan, correspondance)
Le 15/02/2017 à 18h29, mis à jour le 15/02/2017 à 18h55