"Après plusieurs réflexions, consultations et concertations, j'ai décidé de renoncer à ma candidature à l'élection à la présidence de la CAF", qui doit intervenir le 12 mars, a déclaré Anouma.
"Demain, nous allons parachever l'accord de Rabat à Nouakchott", a ajouté Anouma, se ralliant ainsi implicitement à la candidature du milliardaire sud-africain Patrice Motsepe.
"L'accord de Rabat", souhaité par la Fifa, consiste à choisir Motsepe par consensus, les trois autres candidats, Anouma, le Sénégalais Augustin Senghor et le Mauritanien Ahmed Yahya renonçant à se présenter, en échange d'un poste de conseiller pour le premier et de vice-présidents pour les deux autres.
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"Je mettrai toute mon expérience au service de la nécessaire reconstruction du ballon rond africain car je crois en une Afrique football unie", a ajouté Anouma dans sa déclaration vendredi soir.
Les quatre hommes doivent se retrouver à Nouakchott (Mauritanie) lors de la finale de la CAN-U20.
Jacques Anouma avait jugé mardi "pas trop démocratique" cet accord de Rabat, laissant planer la possibilité de maintenir sa candidature.
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L'image de la CAF a été entaché par des scandales financiers. Le président sortant, le Malgache Ahmad Ahmad, a été suspendu cinq ans par la Fifa en novembre pour soupçons de corruption.
Selon une source proche du dossier, "Motsepe a la préférence de la Fifa, qui veut quelqu'un de nouveau, pas impliqué dans l'ancienne direction, pour attirer les nouveaux sponsors, les investisseurs et donner une plus belle image de la CAF après tout ce qui s'est passé".